Baleines: Greenpeace reprend ses actions contre la flotte japonaise
La course poursuite en haute mer entre les baleiniers japonais et Greenpeace a repris jeudi près de l'Antarctique, après quelques jours de répit, a indiqué l'organisation écologiste. "On a à nouveau rattrapé les baleiniers et nous avons vu sept carcasses de baleines sur le pont", a déclaré Shane Rattenbury depuis l'Arctic Sunrise, l'un des deux bateaux de Greenpeace qui harcèlent la flotte nippone. "Quatre militants sont à l'eau sur un pneumatique, près du bateau Kyo Maru, pour protéger les baleines des harpons. Ils n'ont pris aucune baleine depuis qu'on est à l'eau", a-t-il assuré. Deux des six navires japonais sont toujours en train de pêcher, a-t-il également indiqué, mais d'autres pneumatiques vont être mis à l'eau pour s'interposer. Les bateaux de Greenpeace, avec 57 militants à bord, ont repéré la flotte japonaise le 21 décembre, et ont aussitôt engagé une course-poursuite à hauts risques dans les eaux de l'Antarctique, au cours de laquelle une collision sans conséquence s'est produite. "Depuis le 24 décembre, la flotte a cessé ses prises à cause du mauvais temps et pour échapper aux navires de Greenpeace", a déclaré Shane Rattenbury, qui dirige l'expédition. "On a perdu la trace de la flotte pendant 24 heures après leur approvisionnement en carburant mais on est à nouveau là pour les empêcher d'atteindre leur nouveau quota de pêche de 935 baleines de Mink et dix rorquals communs", a-t-il indiqué. La Commission baleinière internationale (CBI) a imposé en 1986 un moratoire sur la chasse commerciale des baleines mais le Japon, sous couvert de recherche "scientifique", continue ses prises et les a même augmentées pour cette année.