Entre Pollution et Incendie

POLLUTION

Nappe sur l’étang de Berre

Une nappe de pollution de 2 km a été détectée samedi sur l’étang de Berre, au niveau de la plage du Jaï. Des analyses effectuées par la Drire devraient permettre de déterminer aujourd’hui la nature de cette pollution.

Deux lignes dans un journal gratuit... qui donc cela peut-il toucher au fond? Ce genre d'information ne fait pas recette...Rien de sensationnel... une pollution parmi tant d'autres ! c'est un banal qu'on ne peut pourtant banaliser!

Juste deux lignes... que j'ai lu

INCENDIES

Des renforts à Nouméa

Des renforts extérieurs ont été envoyés hier pour combattre les incendies qui ont dévasté 4 500 hectares près de Nouméa depuis le 23 décembre.

Tout juste deux lignes aussi... Mais fouinons encore... hier à la télé,  les professionnels de l'information ont dit que là-bas, seuls 70 pompiers étaient déployés pour combattre le feu.  70 pompiers... 70 bonnes volontés risquant leur vie pour arrêter ce feu qui te ronge... seulement 70 !  pourquoi?

"Les incendies dans la périphérie de Nouméa, qui ont provoqué une véritable catastrophe écologique, étaient dimanche peu à peu maîtrisés grâce à l'envoi d'aides extérieures, mettant une nouvelle fois en évidence l'insuffisance des moyens anti-incendies disponibles sur place...

Dimanche, une unité d'instruction et d'intervention de la sécurité civile (UIISC), composée de 76 pompiers et de six personnels d'encadrement, est arrivée à Nouméa avec 3,5 tonnes de matériel.

Après une reconnaissance en Puma en compagnie du Haut-commissaire de la République, Michel Mathieu, et du président du Congrès, Harold Martin, un plan d'action a été élaboré.

Le second hélicoptère bombardier d'eau, affrété d'Australie et d'une capacité de 3.000 litres, a commencé ses rotations dimanche. Le premier d'une capacité identitique était entré en action samedi.

Dans un communiqué, le Haut-commissaire a indiqué avoir donné "des instructions pour concentrer tous les efforts afin de réaliser une opération "coup de poing" sur deux jours".

Cet incendie, qui touche des zones forestières et montagneuses extrêmement sensibles sur les communes du Mont-Dore et de Dumbéa, a déja ravagé près de 4.500 hectares et a été qualifié de "véritable catastrophe écologique" par les associations de défense de l'environnement.

Plusieurs centaines de bénévoles, à l'appel du WWF (Fonds mondial pour la nature), se sont mobilisés pour aider les pompiers locaux avant l'arrivée de renforts.

Dimanche, un autre important incendie s'est cependant déclaré à Bourail à environ 170 km au nord de Nouméa.

"Il y a un front d'un kilomètre, ce qui n'est pas rien. Un des deux hélicoptères bombardiers d'eau d'Australie a été envoyé là-bas", a déclaré à l'AFP, Philippe Orcése.

Il fait actuellement entre 30 et 35° en Nouvelle-Calédonie. Une accalmie des vents est annoncée pour lundi avant une aggravation jeudi, a indiqué le Haut-commissariat de la république.

Les incendies de forêt sont un véritable fléau en Nouvelle-Calédonie où chaque été plusieurs dizaines de milliers d'hectares partent en fumée alors que l'île abrite une biodiversité unique au monde.

Bien que grand comme deux fois la Corse, l'archipel dispose proportionnellement de dix fois moins de moyens pour combattre les incendies de forêt. Seule une quinzaine des 33 communes possède un centre de secours, soit environ 300 pompiers.

L'été dernier, les soldats du feu de l'archipel étaient montés au créneau pour dénoncer l'insuffisance des moyens disponibles, ce qui avait conduit à l'envoi d'une mission d'expertise.

Dans son rapport, rendu en avril dernier, elle avait dressé un constat accablant de la situation en Nouvelle-Calédonie, relevant le manque de moyens techniques et humains et une absence quasi-totale de coordination des opérations.

Depuis, plusieurs actions ont été lancées telles que la mise en place fin novembre par le Haut-commissariat de la République d'une cellule de coordination avancée de sécurité civile (CCASC) avec deux cadres sapeurs-pompiers de métropole.

Ces derniers étaient cependant repartis pour les fêtes au moment du déclenchement des incendies du 23 décembre.

La mobilisation de moyens aériens d'envergure, les renforts de moyens terrestres et la mise en oeuvre d'un réseau radio couvrant tout le territoire font cependant toujours défaut.

En octobre dernier, un exercice de simulation avait mis en évidence les carences des moyens disponibles.

"Je crois que cette crise va accélérer les choses", a déclaré dimanche, Philippe Orcése.

Merci à nos amis Australiens plus prompts à réagir que l'inertie de l'administration française! Merci aux soldats du feu qui se battent pour que  soit sauvegardée notre planète.

Pas merci à l'administration sclérosée et sclérosante qui préfère  missionner et remissionner et sur remissionner.. qui ne  guérit même plus à défaut de prévenir...