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J'ai mal à ma Terre
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16 janvier 2008

Cétacés en danger

achasse_baleine_2006

La tension est à nouveau montée mercredi entre les baleiniers japonais et les défenseurs de la nature australiens, les amis des cétacés accusant les pêcheurs de retenir deux militants contre leur gré dans l'Antarctique, ce qui a poussé les autorités des deux pays à intervenir.

Des baleiniers japonais mènent depuis décembre une campagne destinée à tuer un millier de cétacés dans l'Antarctique. Greenpeace et le mouvement de protection de la nature australien Sea Sheperd ont envoyé des navires sur place pour les empêcher d'agir.

Mardi, deux militants de Sea Sheperd ont abordé en canot un des baleiniers. Hissés à bord du navire, ils ont remis aux Japonais la lettre d'un arrêt d'un tribunal fédéral de Sydney, qui venait d'interdire au Japon de chasser la baleine dans des eaux dites "sanctuaires" de l'Antarctique.

Paul Watson, le dirigeant de Sea Sheperd, a accusé mercredi le Japon de retenir en otages ses deux militants, parlant même de tactique "terroriste".

Selon M. Watson, l'Institut japonais de recherche sur les cétacés l'a prévenu que les "otages ne seraient libérés" que si son mouvement acceptait "de ne pas perturber la chasse à la baleine", a-t-il expliqué à l'AFP.

Tokyo a contesté cette version des faits, assurant que le baleinier japonais "avait envoyé des messages" au navire Sea Sheperd pour tenter de remettre les deux hommes, mais que le groupe environnementaliste n'avait "pas répondu", a assuré le porte-parole du gouvernement japonais, Nobutaka Machimura.

Le gouvernement australien a demandé aux autorités japonaises de faciliter la libération des deux militants.

Et mercredi le ministre australien des Affaires étrangères Stephen Smith a annoncé que les autorités japonaises avaient accepté de relâcher les deux écologistes retenus à bord du baleinier nippon en Antarctique.

M. Machimura a condamné les manoeuvres des défenseurs des baleines, fustigeant "des actions très dangereuses qui enfreignent des activités légales menées dans les eaux internationales".

Le Japon défend ses campagnes de chasse en affirmant qu'elles sont destinées à des "fins scientifiques" sur les mammifères marins.

Le porte-parole du gouvernement japonais a toutefois estimé que ces incidents n'auraient "pas de conséquence sur les relations diplomatiques" entre les deux pays.

Dimanche, Greenpeace avait annoncé qu'un de ses navires avait réussi à repousser des baleiniers japonais de leur lieu de chasse en les poursuivant pendant 24 heures.

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